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liste_ygg - [liste_ygg] Fwd: Pour un numérique plus écologique et démocratique ! 🌱

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[liste_ygg] Fwd: Pour un numérique plus écologique et démocratique ! 🌱


Chronologique Discussions  
  • From: Yves Grosset-Grange <adresse@cachée>
  • To: adresse@cachée
  • Subject: [liste_ygg] Fwd: Pour un numérique plus écologique et démocratique ! 🌱
  • Date: Thu, 23 Oct 2025 09:06:06 +0200
  • Authentication-results: srvmail.retzien.net; auth=pass adresse@cachée adresse@cachée


Bonjour à tous.
Il ne vous a sûrement pas échappé que le numérique... nous échappe !
Parmi les initiatives qui permettent de reprendre la main, il y a par exemple "le Retzien", grâce auquel je vous fais parvenir mes messages sans captation de nos données par les GAFAM, et qui fournit beaucoup d'autres services. Il y a aussi la proposition ci-dessous du mouvement des Colibris, que je me fais un plaisir de vous faire suivre.
Cordialement.
Yves GG

-------- Message transféré -------- Sujet : Pour un numérique plus écologique et démocratique ! 🌱 Date : Thu, 23 Oct 2025 04:03:18 +0000 De : Le Mouvement Colibris <adresse@cachée> Répondre à : adresse@cachée Pour :


Pour un numérique plus écologique et démocratique ! 🌱 Surveillance, dépendance, pollution... Reprenez la main ! Retrouvez des initiatives concrètes pour reprendre la main.‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­‌   ­
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Octobre 2025
Replanter les racines du numérique ! 🌿
Autrefois les semences circulaient entre les mains des paysans, l’eau coulait librement. Puis vinrent les monocultures, les machines connectées à des intérêts qui nous échappent. L’agriculture a été colonisée. Aujourd’hui c’est le tour du numérique. Nous avons laissé pousser sur nos vies un réseau invisible, tentaculaire, comme un champ mondialisé. Une monoculture numérique s’est installée : quelques multinationales plantent les graines, récoltent les données, contrôlent les flux.
Ce réseau, autrefois promesse d’horizontalité et de partage, s’est refermé. Sous prétexte de connectivité, on y cultive l’isolement. Au nom de l’innovation, on y brûle du vivant. On extrait les minerais comme on a vidé les sols. On exploite des humains à l’autre bout du monde pour nourrir nos clouds.  Et pendant ce temps, nos libertés fanent, nos relations se délitent, nos outils deviennent opaques. Mais il n’est pas trop tard pour redonner souffle à un numérique fertile, enraciné, résilient.
Il est temps de faire comme les paysans qui gardent leurs semences : se réapproprier les outils, les comprendre, les adapter à nos usages. Il est temps de désherber les dépendances, de composter l’obsolescence, de cultiver des communs numériques sur des terres libres.
Pour planter une graine dans ce sillon-là, Colibris s’engage concrètement ! Le Mouvement lance cet automne le projet Booture : il s’agit d’un petit serveur local, frugal, basé sur des logiciels libres et qui permet d’héberger vos données à l’abri des GAFAM et sans intermédiaire. 
La booture c’est, au fond, comme un terreau local pour semer un numérique désirable, à la portée de chacun·e. Un outil que l’on peut tenir entre ses mains, comme on tiendrait une bêche ou un carnet de semis. Que l’on peut aussi relier au monde. Car il ne s’agit pas de refuser le numérique, mais de le ré-ancrer dans le vivant, dans le local, dans la coopération. De bâtir un internet de bocage, divers, sobre, joyeux. Un numérique où les citoyens ne sont pas de simples utilisateurs, mais des jardiniers attentifs à ce qu’ils plantent et partagent.
Ré-ensauvager le web. Réapprendre à s’y orienter sans GPS. Tendre la main à nos voisins au lieu de liker des inconnus. Et surtout : reprendre le pouvoir sur ce que nous construisons ensemble.
Il n’y a pas de transition écologique sans transition numérique. Et il n’y aura pas de transition numérique sans justice, sans autonomie, sans communs. Et comme ce commun numérique est à nous, c’est à nous d’agir ! Alors rebranchons le réseau sur la terre. Et faisons germer d’autres futurs.
  Et si vous avez aimé cette lettre, n’hésitez pas à partager autour de vous !    L’équipe Colibris  🌱
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Un cycle de web-conférences pour un numérique éthique et émancipateur
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Cet automne le Mouvement Colibris lance un cycle d’information et de formation sur le numérique. Pourquoi ? Parce que le numérique est partout, mais entre les mains de quelques géants. Injuste, polluant, opaque : ce modèle industriel n’est ni soutenable ni souhaitable. Notre objectif : rendre ce monde numérique clair pour toutes et tous ; et mettre des initiatives numériques éthiques entre toutes les mains !
Lors de ce cycle, nous aborderons donc des solutions concrètes, écologiques, frugales et conviviales dont celle de la booture. Avec cet auto-hébergement de vos données, Colibris  propose un autre chemin : un numérique local, sobre, partagé. Comme un jardin collectif, elle redonne aux citoyen·nes la main sur leurs outils.
Ensemble, faisons germer des jardins numériques dans nos associations, villages et coopératives. Rejoignez-nous pour comprendre, vous outiller, et passer à l’action. Continuez la lecture pour mieux comprendre l’ampleur des défis.
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Une web-conférence pour comprendre
Le mercredi 5 novembre 2025 – de 18h00 à 19h30
­ S'INSCRIRE À LA WEB CONFÉRENCE ­
Au programme :
· Un décryptage politique du numérique industriel : ses impacts écologiques, sociaux, démocratiques. Les promesses déçues du numérique.
· Penser et construire un numérique émancipateur : Des témoignages inspirants d’alternatives concrètes : logiciels libres, CHATONS, bootures locales, initiatives collectives, associations outillées.
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Intervenant·es
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· Floriane Hamon, rejoint le Mouvement Colibris en 2018. Elle a été co-présidente de YesWiki en 2023. Elle est aujourd’hui co-coordinatrice du projet booture, pour un numérique émancipateur.

· Pierre-Yves Gosset, Framasoft, coordinateur des services numériques. Framasoft est une association d’éducation populaire aux enjeux du numérique et qui propose, entre autres, des logiciels libres comme Framapad, Framadate... 

· Fabien Lebrun, est docteur en sociologie et en information-communication. Enseignant en sciences sociales à l’université de Nantes. Chercheur et notamment l’auteur de Barbarie numérique.

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Le piège politique du numérique mondialisé
(c) David Revoy CC-BY 4.0
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Le numérique a longtemps été présenté comme un outil d’émancipation. Aujourd’hui, il est devenu un puissant levier de pouvoir et de contrôle, accaparé par une poignée d’acteurs privés. Les géants de la tech – Google, Meta, Amazon, Microsoft… – façonnent ce que nous voyons, pensons, croyons. Leurs algorithmes orientent nos choix, influencent nos votes, dictent nos émotions.
En parallèle, les États adoptent des technologies de surveillance de masse : reconnaissance faciale, fichage automatique, contrôle des communications. Tout cela progresse au nom de la sécurité, sans débat public réel.
La frontière entre vie privée et publique s’efface. La désinformation se répand. Des plateformes privées pèsent désormais plus que certains États dans les équilibres géopolitiques. Le numérique n’est pas neutre : c’est un terrain de lutte démocratique. Reprendre la main sur nos outils, c’est défendre nos libertés.
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Le numérique aggrave les inégalités sociales Derrière nos écrans, une main-d’œuvre invisible fait tourner l’industrie numérique : extraire les minerais, assembler les appareils, modérer les contenus, entraîner les intelligences artificielles. Souvent dans la précarité, loin des regards. En parallèle, la numérisation généralisée des services – publics comme privés – laisse de côté celles et ceux qui n’ont ni les moyens ni les compétences d’accès. Remplir un formulaire, consulter ses droits, réserver un train : tout passe par le numérique, sans solution alternative. Même les liens sociaux sont affectés : les réseaux « sociaux » fragmentent les échanges, nourrissent la comparaison, dégradent la santé mentale, notamment des plus jeunes. Conçu sans souci d’inclusion, le numérique actuel reproduit et aggrave les inégalités. Un autre numérique est possible : plus juste, plus accessible, et plus humain.
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Le numérique : un désastre écologique invisible
Source Ademe 

On l’imagine léger et propre. Le numérique est pourtant l’un des secteurs les plus polluants au monde. Tout commence par l’extraction de ressources rares : cobalt, lithium, terres rares. Une extraction dévastatrice pour les écosystèmes, les communautés locales, et le climat.
Puis vient la fabrication : énergivore, mondialisée, rythmée par l’obsolescence programmée. Nos appareils durent peu et sont peu recyclés. Enfin, nos usages eux-mêmes sont très gourmands : data centers, streaming vidéo, IA générative…
Résultat : le numérique représente déjà plus de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre – et cette part grimpe chaque année. Un mail, une requête, une vidéo ont un coût invisible. Reprendre la main sur nos machines, c’est aussi un acte écologique. Vers un numérique frugal, local, partagé.

On l’imagine léger et propre. Le numérique est pourtant l’un des secteurs les plus polluants au monde. Tout commence par l’extraction de ressources rares : cobalt, lithium, terres rares. Une extraction dévastatrice pour les écosystèmes, les communautés locales, et le climat.
Puis vient la fabrication : énergivore, mondialisée, rythmée par l’obsolescence programmée. Nos appareils durent peu et sont peu recyclés. Enfin, nos usages eux-mêmes sont très gourmands : data centers, streaming vidéo, IA générative…
Résultat : le numérique représente déjà plus de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre – et cette part grimpe chaque année. Un mail, une requête, une vidéo ont un coût invisible. Reprendre la main sur nos machines, c’est aussi un acte écologique. Vers un numérique frugal, local, partagé.

­ DÉCOUVREZ L’ARTICLE COMPLET SUR LE NUMÉRIQUE ­
La booture : pour un numérique libre, local et solidaire

Face à un numérique industriel centralisé, opaque et polluant, portée par le Mouvement Colibris, la booture propose un autre chemin pour vous permettre de reprendre la main sur vos usages du numérique et s’émanciper des GAFAM ! Celui d’un numérique local, éthique, frugal, au service des communs.
Concrètement, une booture, c’est un mini-serveur auto-hébergé, installé sur un boitier ou un ordinateur réemployé. Il permet d’utiliser des outils numériques libres – partage de fichiers, édition collaborative, mails, site web, réseaux sociaux alternatifs… – sans dépendre des géants du web.
Basée sur des logiciels comme YunoHost ou YesWiki, elle fonctionne en ligne ou en local via un simple réseau WiFi, même sans Internet.
Mais la booture, ce n’est pas juste un outil : c’est un projet politique et collectif. Elle encourage la reprise de contrôle, la mutualisation, la sobriété, la transmission. Chaque booture s’inscrit dans un écosystème de formation, d’accompagnement et de mise en réseau.
C’est un levier d’émancipation, pour relier citoyen·nes, associations et territoires, et faire du numérique un allié concret de la transition écologique et sociale. 

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Une expérimentation concrète dans la Drôme 
La booture n’est pas une utopie théorique. Elle prend racine dès 2025 sur le terrain, dans un territoire pionnier de la transition : la Biovallée, dans la Drôme.
Deux bassins de vie sont concernés : le Diois et le Crestois. Sur place, plusieurs structures locales sont intéressées par le dispositif : un centre social intercommunal, un tiers lieu, un habitat participatif, une matériauthèque.
Objectif ? Tester la booture grandeur nature : voir comment elle s’installe, s’utilise, se partage. Expérimenter les outils, adapter les formats d’accompagnement, mesurer l’appropriation par les publics.
Ce territoire n’a pas été choisi au hasard : la Biovallée est un écosystème vivant de la transition écologique, avec des partenaires de longue date du Mouvement Colibris. C’est un terreau fertile pour faire pousser des communs numériques. Cette phase pilote est financée sur nos fonds propres et nous recherchons des financements pour essaimer dans d’autres territoires.
Un autre numérique est possible. Et il commence ici, avec celles et ceux qui cultivent le changement.
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Nous avons besoin de vous pour soutenir le projet booture !
Face aux défis posés par le numérique, la booture propose une alternative libre, locale et éthique : une solution concrète d’auto-hébergement pour reprendre la main sur nos outils numériques.
Mais pour développer, accompagner et essaimer ce projet, nous avons besoin de votre soutien. Notre indépendance est un choix fort : 85 % de notre financement repose sur des dons privés. C’est ce qui nous permet d’agir librement, sans dépendre des logiques de marché ou des financeurs institutionnels. Un don de 50€, après déduction fiscale si vous êtes imposable, ne vous revient qu'à 17€.
En faisant un don, vous soutenez une autre vision du numérique : plus sobre, plus juste, plus humaine. Chaque contribution, même modeste, compte pour faire germer un internet citoyen dans les territoires.Pour continuer à faire sa part ensemble ! En 2025, nous appelons à créer partout des jardins numériques : des bootures locales, pour retrouver la maîtrise de notre numérique.
Rejoignez-nous : soutenez, installez, transmettez. Booturons !
­ JE FAIS UN DON POUR SOUTENIR LA BOOTURE ­

Un engagement de long terme pour un numérique émancipateur 

Depuis 2017, le Mouvement Colibris met à disposition et entretient une infrastructure technique d’outils libres conçus pour faciliter la coopération :  des carnets de notes communs (#Framapad) ; une place de village (#YesWiki) ; un outil de réunion à distance (#BigBlueButton) et de diffusion de vidéos (#Peertube). En 2025, le Mouvement Colibris partage neuf services libres avec 180 000 comptes.
­ DÉCOUVRIR LES OUTILS LIBRES ­
Nos serveurs hébergent par exemple #Transiscope (qui permet d’agréger les données et de géolocaliser des actions sur le territoire) et #GoGoCarto (qui simplifie la création de cartographies thématiques). Preuve de l’importance politique de cette cartographie partagée, Gogocarto a été utilisée par des citoyen·nes et organisations, comme Attac, pour cartographier les lieux de mobilisation pour les journées du 10 septembre et par le Mouvement Associatif pour la mobilisation du 11 octobre #canetientplus. Déjà, 35 922 points ont été renseignés par la communauté des contributeurs et contributrices.
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A Thouars un atelier de réparation des matériels informatiques
 
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Pour lutter contre l’obsolescence de certains matériels informatiques le groupe Colibris thouarsais, dans les Deux-Sèvres, propose une fois par mois une aide à la réparation de certains matériels, comme sur cette photo une imprimante. Les bénévoles se sont associé.es aux journées nationales de la réparation. 
Pour en savoir plus : thouars[at]colibris-lemouvement.org
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Un numérique émancipateur face à l’obsolescence imposée : le cas Windows 10 

Le 14 octobre 2025, Microsoft devait cesser les mises à jour gratuites de Windows 10, mettant 400 millions d’ordinateurs en danger. Une décision aux impacts multiples :
Social : elle exclu les plus précaires, déjà fragilisé·es, du numérique, faute de moyens pour racheter du matériel.
Économique : Un coût de 10 milliards d’euros pour les utilisateur·ices, alors que Microsoft a réalisé 87 milliards de profits en 2025.
Environnemental : Une incitation à jeter des appareils fonctionnels, aggravant la pollution électronique et le gaspillage des ressources.
Démocratique : Une dépendance accrue à un acteur privé, affaiblissant notre capacité à construire un numérique libre et résilient.
Grâce à la campagne "Non à la taxe Windows", menée par HOP – Halte à l’Obsolescence Programmée et 21 autres organisations, Microsoft a prolongé d’un an les mises à jour gratuites pour le grand public. Une avancée, mais insuffisante : la coalition exige une extension jusqu’en 2030 et une communication claire pour informer les utilisateur·ices.

­ SOUTENEZ LA PÉTITION ­

On vous a préparé une sélection éclectique d’articles, de livres, de conférences pour vous inspirer au-delà de cette web-conférence.

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Louis Derac : Comprendre le numérique pour pouvoir le critiquer et le transformer
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Acteur engagé de l’éducation au numérique et militant d’un numérique acceptable, Louis Drac travaille chez Latitudes, comme directeur du programme Future of Tech. Sur son site personnel il propose des web-conférences en ligne, des articles, pour mieux comprendre le numérique, ses impacts, ses enjeux.
­ RESSOURCES EN CONFÉRENCES ­
Fabien Lebrun : Barbarie numérique
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À partir des années 1990, l’explosion de la production de biens électroniques, marque le passage du capitalisme à son stade numérique. Suit une guerre des métaux technologiques en République Démocratique du Congo (RDC). Cette enquête nous montre que la dématérialisation se nourrit d’un extractivisme sans limites dans des régions, qui subissent depuis des siècles les ravages de la mondialisation : de la traite négrière à la terreur coloniale pour le « caoutchouc rouge » nécessaire à l’industrie automobile jusqu’aux minerais de sang actuels (dont le coltan, essentiel aux smartphones, et le cobalt, pour la transition énergétique). S’en suit une économie militarisée, une criminalité institutionnalisée, un pillage généralisé, du travail forcé, le viol comme arme de guerre, la destruction des forêts et l’anéantissement de la biodiversité.

­ DÉCOUVRIR LE LIVRE ­
Politiques publiques : passer de l’IA… à la dénumérisation
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L’article d’Hubert Guillaud alerte sur l’usage croissant de l’IA dans les politiques publiques, présentée comme objective mais renforçant en réalité les inégalités. Selon Dan McQuillan, l’IA, basée sur des corrélations réductrices, ignore les causes structurelles des problèmes sociaux. Ex. : stigmatisation des familles « difficiles », dévalorisation des savoirs vécus au profit d’abstractions algorithmiques...
L’IA, en simulant des consultations ou en classant les individus, légitime des décisions injustes et favorise une gouvernance technocratique, soumise aux intérêts corporatifs. McQuillan plaide pour la dénumérisation : réduire la dépendance aux outils computationnels, privilégier la participation citoyenne et les savoirs situés. L’enjeu est de recentrer les politiques sur la justice sociale, hors des logiques d’extraction et de contrôle algorithmique.
­ LIRE L'ARTICLE ­
Qui contrôle vraiment internet ?
Derrière nos écrans, une bataille silencieuse se joue : celle du contrôle d’Internet. Câbles sous-marins, data centers, satellites… ces infrastructures vitales sont dominées par quelques géants privés du numérique. Dans ce nouvel épisode du podcast Sismique, la chercheuse Ophélie Coelho dévoile comment les Big Tech sont devenues de véritables empires capables d’influencer les États et de redessiner les équilibres mondiaux, de l’Europe à la Chine. Entre souveraineté, dépendance, enjeux écologiques et urgence d’une réponse collective, elle nous invite à imaginer une autre voie pour préserver nos libertés et reprendre la main sur notre avenir numérique.
­ ÉCOUTEZ LE PODCAST ­
"Low tech : face au tout-numérique, se réapproprier les technologies" (Collection Passerelle, Coredem)
Ce numéro de la collection Passerelle explore les low tech comme réponse critique au tout-numérique et aux excès des high tech (GAFAM, obsolescence programmée, extractivisme). Il interroge la dépendance aux technologies complexes et propose des alternatives sobres, durables et accessibles, centrées sur les besoins sociaux et environnementaux. À travers des analyses pluridisciplinaires, l'ouvrage met en lumière les enjeux sociaux (exclusion numérique, dématérialisation des services publics), environnementaux (impact énergétique, extractivisme) et politiques (souveraineté technologique, surveillance). Il défend une réappropriation citoyenne des outils numériques, inspirée par des initiatives locales et des modèles coopératifs, pour construire une résilience collective face à la crise écologique.
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  • [liste_ygg] Fwd: Pour un numérique plus écologique et démocratique ! 🌱, Yves Grosset-Grange, 23/10/2025

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