[Lemondecommeilva] Deux conférences et une note

[Patsy <patsy AT retzien.fr>]

Salut à toutes et tous,

En fin de semaine, vous aurez la possibilité d'assister à deux conférences, l'une sur les IWW, l'autre sur le programme commun. Les Nantais et Nantaises pourront même les enchaîner !Plus d'infos ci-dessous.

Et comme vous m'êtes éminemment sympathique, vous trouverez à ces deux adresses une note de lecture sur Geneviève Legay, militante violemment frappée par les Robocop lors d'une manifestation à Nice. A la fin de ce type, vous trouverez un lien vous menant sur le site d'Alternantes où vous pourrez écouter une longue interview de Geneviève Legay réalisée par Michel Sourget : https://blogs.mediapart.fr/christophe-patillon/blog/010921/geneviere-legay-lindocile ; http://patsy.blog.free.fr/

@mitiés,

Patsy

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Le vendredi 8 octobre à Nantes du côté de B17 à partir de 20h et le samedi 9 octobre au local des "amies de May" 25 BD de la Renaissance à partir de 20h du côté de Saint-Nazaire. 

 

    A
        partir de 20h,  Antoine Hasard un des traducteurs du livre
        de l'historien Peter Cole présentera <<Black and White
        together...>> : Le syndicat IWW interracial du port de
        Philadelphie (montée et déclin – 1913-1922). Récemment  paru
        chez les éditions "les nuits rouges".

 

Le parcours militant unique de la section de Philadelphie des IWW, dite « Section 8 », qui regroupait dans le port de la ville des milliers de travailleurs d’origines africaine et européenne, entre 1913 et 1922. C’est-à-dire à une époque de sévère ségrégation raciale, qui n’épargnait pas les syndicats. Dirigée par une poignée de militants, dont l’Afro-Américain Ben Fletcher, le syndicat fut composé en majorité de «Noirs» pendant la plus grande partie de son existence, mais il accueillait aussi des «Blancs», immigrants plus ou moins récents venus d’Europe centrale et d’Irlande, dont par ailleurs la réputation raciste était souvent justifiée. En France, aujourd’hui, les «Wobblies» sont plus connus pour leurs actions spectaculaires et leurs chansons colorées que pour leur syndicalisme d’action directe et antiraciste. Il se pratiquait chez les dockers de la Nouvelle-Orléans, les mineurs de charbon de l’Alabama et les emballeurs de viande de Chicago notamment, mais ce furent les dockers de Philadelphie qui allèrent le plus loin dans cette voie. En cette époque de regain des divisions raciales ou ethniques, instrumentalisées ici et là par les classes dirigeantes et leurs États, cet ouvrage trouvera son utilité.